Bonnes pratiques à l’usage de Twitter

Il apparait de plus en plus évident que la réseau-socialisation est une des clés des interactions de cette deuxième décennie du XXI° siècle. Ceci dit, tous ne fonctionnent pas de la même manière, et il est quelques choses à savoir pour comprendre les règles et ne pas passer pour un chien dans un jeu de quille…

Twitter est asymétrique (et c’est ça qui est bien)

Sur Twitter, point besoin de montrer patte blanche, de partager son carnet d’adresses ou de faire des demandes. Quand un compte nous intéresse, il suffit de le suivre, sans que ça implique de la part de l’autre personne un quelconque investissement.

Twitter est le royaume de la punchline

140 caractères. C’est déjà peu en anglais, ça l’est encore plus en français (langue notoirement plus détaillée, voire prolixe). Mais c’est la limite indépassable d’un message Twitter.

A titre personnel, je pense que chaque tweet (hors réponse) ne devrait pas dépasser cette limite (et je ne parle pas des gens qui utilisent des applications tierces comme Tweetlonger ou autre moyen de triche). Il y a d’ailleurs des gens très doués avec l’outil qui racontent des histoires géniales en une suite de messages.

Mais bon, de façon générale « si ton tweet est trop long, fais-en un billet de blog »[1]c’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à monter celui-ci

Twitter n’est pas personnel

Il y a une chose à garder à l’esprit: contrairement à Facebook (où, moyennant une attention de tous les instants et des réglages drastiques de la sécurité, vous pouvez garder un semblant de vie privée envers le tout-venant), tout ce que vous publiez sur Twitter est public (même en compte privé: vos followers y ont accès, et vous n’avez que peu de maitrise sur eux).

Séparez vos activités

Vous gérez une asso? Vous êtes un expert dans un domaine technique? Ou tout simplement vous envisagez de maintenir un réseau professionnel? Créez un deuxième compte. Cela permettra de bien scinder opinions personnelles et annonces officielles/conseils/discussions professionnelles.

Demandez et vous recevrez (n’importe quoi)

Qui dit réseau social ouvert dit également publicité possible. Donc si vous avez une question, Twitter a généralement la réponse (on pensera au hashtag médical #DocTocToc connu de tous ceux qui suivent un toubib). Mais Twitter étant Internet, il obéit aussi aux règles d’Internet, c’est à dire que toute question est susceptible de récupérer n’importe quoi, encore plus vite que sur ZoC Radio…

Twitter n’est pas fait pour se faire des amis

Là, j’ai une demi-douzaine de gens rencontrés via Twitter qui vont me tomber dessus en me disant qu’ils sont des contre-exemples, tout ça…

Mais toujours est-il que ce n’est qu’un « effet secondaire » de Twitter dans le sens où cela reste quand même une interaction entre être humains[2]même si sur Internet, personne ne sait que vous êtes un chat. Et d’ailleurs, les amis-de-twitter (i.e. ceux rencontrés via Twitter), comme les amis-d’internet en général sont des gens avec qui j’ai fait de « vraies » choses (allant de boire une bière à des projets divers et variés).

Et de façon plus générale:

Twitter n’a pas de cœur (et c’est mieux que d’avoir pas de cervelle)

Soyons juste, les réactions de Twitter ne sont pas toujours intelligentes (indignation épidermique mon amour), mais sont généralement moins niaises que sur d’autres réseaux où l’on est (censé être) tous copains.

Bonus track: Les DM, c’est pour les trucs vraiment personnels

Pas pour tailler le bout de gras (ou alors, sur des sujets vraiment personnels)

Et pour finir en musique:

PS: par un hasard du calendrier, ce message est écrit le jour de la Journée Mondiale des Communications Sociales

References

References
1 c’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à monter celui-ci
2 même si sur Internet, personne ne sait que vous êtes un chat